
Boulogne
En raison des fortes températures et des problèmes de conservation qui pourraient en découler, les bateaux se recentrent sur la pêche côtière. La pêche au Nord est terminée. Contre toute attente, la demande s’est avérée correcte en début de semaine pour ensuite se stabiliser dès mercredi avec le début des soldes. Le divers est peu représentatif, à l’exception des poissons bleus dont les arrivages sont réguliers. Le travail des fileteurs n’est pour autant pas facilité avec certaines espèces plus représentatives dans des petites tailles, comme le maquereau avec la lisette, plus cher dans la préparation de filet. Ces apports sont complétés par la sardine, le merlan et quelques apports de carrelet. Les arrêts des bateaux commencent à se planifier. La pêche étant locale, les arrivages sont réguliers, sans excès, mais suffisant pour répondre à la demande actuelle dans un contexte de début de vacances scolaires et de démarrage des soldes d’été. La pêche hauturière assure des arrivages toujours réguliers de lieu noir qui s’échange entre 1,10 et 1,20 €/kg. Globalement l’offre rend le marché plus soutenu avec des prix plus volatiles face à des apports qualifiés de moyen, toutes espèces locales confondues. On observe des arrivages de barbets fritures plus importants. À l’importation, l’activité est satisfaisante avec des volumes suffisants pour satisfaire le commerce, notamment sur le dos de lieu noir, de cabillaud ou encore sur les filets de loup. D’autres poissons sont délaissés à l’achat en raison d’un prix trop élevé à l’image du merlu. Les prix restent stables sur la gamme habituelle. Certaines espèces se font plus rares malgré la pleine saison (flétan).
Rungis
La dernière semaine d’activité avant les congés scolaires s’accompagne d’une baisse de toute la demande de la restauration hors foyer. La tendance des prix est lourde pour les produits de grande consommation. À l’inverse, les températures élevées permettent un flux important de poissons à griller vers le détail traditionnel.