S 10 2020 Note de conjoncture des produits de la mer
- Écrit par L'Union Nationale de la Poissonnerie Française
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Bretagne
En raison de conditions météorologiques toujours défavorables, les apports restent limités pour la saison. Ils se sont concentrés sur le début de la semaine pour les hauturiers et notamment au Guilvinec où 100 tonnes de produits ont été mis en vente mardi, tonnage non vu depuis de nombreuses semaines. Pour la pêche côtière, ils ont été très limités et même absents certains jours. De ce fait, les cours de la majorité des espèces sont d’un niveau très correct pour la saison, voire soutenus, notamment pour le merlu ou le sabre. Pour la lotte, après avoir démarré la semaine avec des cours supérieurs à 6€/kg pour la taille 3, ceux-ci se sont repliés entre 5 et 5,50€/kg ensuite. Il est à noter une hausse des volumes de maquereau, sur un peu toutes les criées bretonnes, ce qui a bien fait baisser le cours de ce produit et a permis de répondre à une demande en recherche de petits prix. A l’import, les volumes disponibles sont également restreints, en raison des mauvaises conditions météorologiques, ce qui entretient des niveaux de prix soutenus. La demande des GMS a été d’un bon niveau à partir de mercredi avec le début de mois, et probablement en raison de l’augmentation d’affluence provoquée par une certaine « panique » des consommateurs provoquée par le coronavirus. A l’inverse, la demande de la part des grossistes, restaurateurs et traiteurs se réduit très fortement. En coquille Saint Jacques, les mauvaises conditions météorologiques ont perturbé les pêches, et les volumes débarqués ont donc été réduits. Toutefois, la demande est nettement inférieure à l’offre, les prix restent bloqués à 2€/kg et la quasi-totalité des volumes est dirigés vers les usines de transformation. En crustacés, l’activité est ralentie, en tourteau comme en homard, en raison d’une offre faible et de prix élevés.
Boulogne sur Mer
La météo reste instable, mais les épisodes venteux ne font pas l’actualité cette semaine, ce qui a permis des pêches plus sereines. Les sorties des chaluts et des senneurs sont plus régulières. Les débarques demeurent cependant peu diversifiées pour n’offrir que du merlan et du maquereau en termes de représentativités. Avec un commerce en dent de scie et sans réelle visibilité sur la fréquentation en magasin du fait de l’actualité, des prix relativement soutenus en début de semaine fléchissent à l’approche du week-end. L’offre disponible est écoulée sans difficulté vers les enseignes de la distribution, intéressées par des prix beaucoup moins soutenus. Le prix du maquereau fléchit entre 1 € et 1,20 €/kg pour tenter de répondre à une offre espagnole compétitive. Ces apports sont complétés par des arrivages plus modestes de roussette et de tacaud moins séduisants en termes de prix, tout comme l’encornet vendu à la criée entre 9 € et 13 €/kg et le barbet entre 8€ et 9 €/kg. Avec 2 rotations, la pêche hauturière propose l’inévitable lieu noir et dans de moindres quantités du merlu et de l’églefin. La saison de la coquille se poursuit avec des arrivages importants qui maintiennent un cours situé entre 2 € et 2,50 €/kg et intéressant davantage le marché de la surgélation. Les mareyeurs peuvent également compter sur quelques débarques de sole et de carrelet. Source : FranceAgriMer, Service Service Analyse économique des filières Unité pêche et aquaculture D’après les cotations réalisées par Le Réseau Nouvelles des Marchés (DRAAF) Même si les volumes sont insuffisants, ils progressent tout comme le prix. L’activité à l’importation suit cette tendance avec également une amélioration des arrivages et du divers, qui permets aux fileteurs de trouver majoritairement du lieu noir, du lieu jaune et du merlan vidé, avec des prix abordables au vue des disponibilités suffisantes pour couvrir la demande auprès des distributeurs (2 €/kg pour le lieu noir de grosse taille ; 4 €/kg pour le lieu jaune). Ces espèces sont rejointes par le cabillaud et l’églefin plus rares. Le commerce est globalement assez actif, mais épisodique, tout comme le commerce à l’exportation qui voit des marchés plus fermés, notamment vers l’Italie du Nord en raison de l ‘épidémie du Covid-19.
Rungis
Les ventes sont fluides sous la halle en début de semaine. La demande est importante en produits de consommation courante vers la restauration collective. Les cours sont fermes dans l’ensemble notamment en saumon frais. Il faut attendre la fin de semaine pour constater un réel départ des ventes en poissons de la marée fine. L’offre est relativement limitée dans ces produits. Les cours sont soutenus.
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