
Boulogne
Semaine morose Les volumes débarqués sont très réduits pour diverses raisons. Tout d’abord, les conditions climatiques (vent) ont quelque peu perturbé la pêche. De plus, les bateaux doivent chercher le poisson plus loin (notamment vers l’Écosse), les délais de retour sont donc plus longs. Enfin, un certain nombre de bateaux sont en arrêt technique. Parmi les espèces débarquées, on trouve très peu de soles et de maquereaux. Le prix de ces articles s’est envolé. On note également un peu de bergerettes et chinchards, produits peu intéressants en terme de valeur ajoutée. On remarque quelques arrivages de roussettes mais surtout beaucoup de merlans du nord d’un prix peu élevé et de qualité moyenne. Il manque toujours cruellement de sardines en pleine saison de barbecue. À cette époque de l’année, l’absence de seiche se fait nettement ressentir. De ce fait, les opérateurs manquent des opportunités d’exportations à destination de l’Italie et de l’Espagne. La demande est peu active sauf pour le filet de merlu. Côté importations, il rentre principalement de la rascasse, un peu de sabres et d’églefins. En GMS, les promotions portent sur la dorade royale d’Espagne, le pavé et filet de saumon de Norvège, le dos de cabillaud et le cabillaud entier, le filet de flétan et de plie, l’aile de raie, le tourteau vivant, le tout en provenance d’Atlantique Nord est, ainsi que sur le maquereau de Boulogne.
Rungis
Les ventes sont fluides en début de semaine avec une forte demande en poissons à griller tels que les sardines, les maquereaux ou les rougets barbets. Malgré un ralentissement de la restauration hors foyer à l’approche des congés d’été, les flux en filets frais et en espèces de consommation courante restent satisfaisants. L’offre plus limitée à cette période pour ces produits permet la stabilité des cours. La demande est limitée en coquillages et en crustacés,
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