
Boulogne
Le contexte des mouvements sociaux actuels donne peu de visibilité. Les prévisions de blocage ont pu gêner les débarques en début de semaine. L’essentiel d’entre elles s’est donc concentré dès mercredi, avec une amélioration des arrivages sur certaines espèces, permise par la baisse des températures, principalement le merlan. La pêche côtière reste orientée, comme la semaine précédente, sur le hareng pour les besoins ponctuels des fêtes locales, ainsi que sur l’encornet très bien valorisé sur les marchés « export » (Italie, Espagne). Les tonnages de coquilles sont par contre en retrait en raison des mauvaises conditions météos. Son prix s’est logiquement raffermi entre 3,00 € et 3,40 €/kg selon arrivage. Les prix sont globalement revus à la baisse sur l’ensemble des espèces, en cause, un commerce fortement perturbé par ces mouvements sociaux imprévisibles. L’encornet échappe à cette morosité dans un contexte de marché plus soutenu. L’activité demeure donc très prudente sur l’ensemble de la filière, et les opérateurs s’emploient activement à gérer les contraintes logistiques, entre les retards, les anticipations ou les reports de livraisons. Celles-ci s’effectuent toutefois, non sans difficultés, et les GMS préfèrent en général maintenir leurs commandes pour éviter toute rupture d’approvisionnement.
Rungis
Après un début de semaine assez difficile le marché devient très animé lors des deux derniers jours d’ouverture. Les conditions de mer difficiles rendent assez disparates les disponibilités sous la halle parisienne. Les pêches côtières semblent les plus pénalisées. Face à ce constat les cours sont diversement orientés. Centre