
Boulogne
La physionomie de l’activité sur Boulogne/Mer ne diffère pas vraiment de la semaine précédente. Les espèces ciblées restent les mêmes, à l’exception d’une l’amélioration des arrivages observée sur certaines d’entre-elles, dont le rouget-barbet, le tacaud, et dans une moindre mesure, du carrelet. Les débarques sont assez régulières malgré les conditions météos, avec un sursaut en termes d’arrivages à partir de mercredi. Les espèces les plus représentatives sont donc toujours le merlan et l’encornet. Seul ce dernier voit son prix se raffermir entre 8 € et 10 €/kg, sur un marché toujours soutenu vers les destinations du sud, moins impacté par les problèmes de d’acheminement. La plupart des autres espèces pêchées connaissent au contraire un prix stable, voir une tendance baissière, faute d’une demande plus active. Le commerce est fortement perturbé par les épisodes neigeux, ce qui n’a pas manqué de freiner la fréquentation en magasin, d’autant plus dans un contexte de fin de mois, et sans doute d’interrogation du consommateur quant au prélèvement à la source. L’impact sur les livraisons est palpable, avec une logistique contrariée par les chutes de neige. Les mareyeurs sont occupés à gérer les volumes disponibles, face à des enseignes prudentes en termes de réapprovisionnement. Une partie de l’activité consiste à ventiler les stocks réalisés n’ayant pu être livrés normalement. Le disponible est complété par le lieu noir issu de la pêche hauturière. Le commerce étant plutôt latent, son prix reste stable, voir en baisse. Il en est de même des espèces importées en provenance d’Islande (Sébaste, julienne, lotte). Globalement, la frilosité du commerce et les problèmes de transport entraînent un tassement des cours qui ne suffit pas à relancer une consommation bien en retrait.
Rungis
Les intempéries hivernales qui ont traversé la France cette semaine, en touchant particulièrement le bassin parisien, ont perturbé sensiblement les échanges des produits de la mer sur l’ensemble de la période. Malgré des conditions de pêches également difficiles et des volumes mis en marché assez faibles pour la période, l’ensemble des cours subit un tassement face à un recul de l’activité, notamment au détail.