
Boulogne
Cette semaine, la pêche a été perturbée par les mauvaises conditions météos. Pour autant, l’activité est en demi-teinte, car les arrivages sont diversement orientés selon les espèces. Et si certaines d’entre-elles voient leur tonnage en retrait par rapport à la semaine précédente, d’autres connaissent une amélioration sensible. Toutefois, la baisse de fréquentation en magasin observée ces derniers jours, et le début des vacances scolaires rendent le commerce beaucoup plus prudent. Les réapprovisionnements sont donc mesurés. L’essentiel des bateaux boulonnais sont de retour jeudi. Globalement les prix sont stables, à l’exception de l’encornet dont l’essentiel de la pêche se résume à une seule rotation significative. L’offre est par conséquent insuffisante pour répondre plus favorablement à une demande intéressée vers l’exportation. Le prix s’en trouve raffermit pour atteindre parfois près de 10 €/kg. Les débarques de merlans restent correctes, avec des arrivages provenant à la fois des chaluts boulonnais, et des senneurs danois. Le commerce étant peu nerveux, le prix se stabilise aux alentours de 1€ à 1,10 €/kg pour le petit merlan et entre 1,20 € et 1,30 € /kg pour la taille portion. Son prix se raffermit légèrement en fin de semaine, permettant ainsi aux fileteurs de mieux le valoriser. Le divers est assuré avec du chinchard et du tacaud orientés pour moitiés des apports vers le marché du frais, et pour autre moitié vers la transformation. Même si les quantités débarquées sont insuffisantes, cela permet d’élargir l’offre habituelle. Les tonnages de coquilles semblent par contre trop excédentaires pour être absorbés par la demande. Elles restent invendues aux alentours de 2 €. A l’importation, l’activité connaît une légère amélioration avec des arrivages plus importants d’églefin, de julienne, de lotte et de lieu noir issus d’Islande. Ces arrivages sont de plus enrichis par les mêmes espèces issues de la pêche hauturière. Mais dans un contexte de marché frileux, les prix sont plutôt orientés à la baisse. Certaines mises en avant sont réalisées pour tenter de dynamiser un commerce latent.
Rungis
Le retour à un volume d’apports normaux cette semaine sur le marché parisien se heurte à une demande toujours assez rétive en début de semaine. Les ventes sont difficiles dans un premier temps. À l’exception de la restauration collective qui maintient un flux important en produits de consommation courante, la présence des détaillants traditionnels est plus discrète. En fin de semaine, malgré un regain de fréquentation notable et des volumes commercialisés en espèces de la marée fine assez conséquents, les cours sont difficilement soutenus face à l’importance du disponible sous la halle.