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S 10 2019 Note de conjoncture des produits de la mer

S 10 2019 Note de conjoncture des produits de la mer

Bretagne

En raison des mauvaises conditions météorologiques, les apports ont régressé cette semaine. Pour la pêche côtière, ils ont été très limités et même absents certains jours. Concernant les hauturiers, les volumes débarqués ont été également peu importants et manquent de diversité. De ce fait, les cours de la majorité des espèces ont progressé tout au long de la semaine, pour retrouver des niveaux assez élevés à la veille du week-end. Pour la lotte, avec une demande moins présente que la semaine précédente, la situation a été inverse, les cours ont baissé et sont repassés sous les 5€/kg. Les vacances de la zone C pèsent toujours sur le commerce et la demande, malgré le début de mois, a été peu présente. Elle reste orientée sur les petits prix et les promotions qui, toutefois, ne permettent pas d’écouler les volumes attendus. A l’import, la demande est également peu présente. Après les commandes de réassort de début de semaine, les besoins se sont fortement réduits ensuite, ce qui a entraîné un recul des prix importants, notamment sur le dos de cabillaud. En coquille Saint Jacques, les mauvaises conditions météorologiques ont perturbé les pêches, et les volumes débarqués ont donc été réduits. Toutefois, la demande est nettement inférieure à l’offre, les prix reste bloqués à 2€/kg et plus de 60% des volumes sont dirigés vers les usines de transformation. En crustacés, l’activité est ralentie, en tourteau comme en homard, en raison d’une offre faible et de prix élevés.

Boulogne

Cette semaine est caractérisée par une pêche « décousue », avec des débarques irrégulières et peu de divers. Les conditions météos avec des vents parfois violents n’ont pas facilité l’activité. La pêche reste centrée sur les mêmes espèces, à savoir l’encornet et le merlan. Les tonnages travaillés sont par contre en recul sur celles-ci. L’encornet voit donc son prix se raffermir au-delà de 10 €/kg dans un contexte de marché régulier et plus tendu. Le merlan connaît également une hausse de prix entre 1 € et 1,50 € selon la taille. Des arrivages de hareng et de jeune maquereau (lisette) complète la pêche, mais dans de faibles volumes. Avec une seule rotation en fin de semaine, la pêche hauturière complète péniblement le divers, avec des apports corrects de lieu noir, et des quantités beaucoup plus faibles de merlu et d’aiglefin. L’ensemble des espèces présentes s’échangent fermement face à une activité commerciale à la traîne. Seule la coquille, avec des arrivages réguliers et importants, conserve un prix stable situé entre 2,10 € et 2,40 €/kg. Par contre, contrairement aux semaines précédentes, les arrivages de sole sont quasi inexistants. Le cours est par conséquent en forte progression pour atteindre parfois près de 15 €/kg. L’activité à l’importation est aussi impactée par des conditions météos peu engageantes. Très peu de poissons dans la gamme habituelle avec de faibles apports en sébaste, en loup et julienne sont observés. La seule espèce qui échappe à cette baisse des approvisionnements reste le gros merlan vidé en provenance d’Islande, d’Écosse et du sud de l’Angleterre, que vient compléter le lieu noir hauturier, dont le prix se raffermit en fin de semaine en raison d’un déficit des volumes, alors que des opérations commerciales sont mises en place par certaines enseignes de la GMS sur cet article. Pour autant, le marché peut être considéré comme relativement équilibré, l’offre réduite parvenant à satisfaire une demande peu dynamique.

Rungis

Cette dernière semaine de congés scolaires pour la région parisienne est encore très calme. Malgré un ralentissement des apports dans les espèces hivernales, les cours restent difficilement soutenus dans bon nombre d’espèces. Les espèces printanières telles que la sardine, le maquereau et la dorade grise profitent néanmoins d’une offre réduite et voient leurs cours réévalués. Il en est de même pour le saumon frais dont le cours est nettement orienté à la hausse. En fin de semaine, malgré une sensible accélération de la demande et des cours de dégagement très attractifs, les nombreuses resserres accumulées tout au long de la période annihilent toute tentative de redressement des cours dans les espèces hivernales. La coquille Saint-Jacques, trop largement représentée, enregistre également une nette dévaluation de ses prix. Le marché de samedi, malgré des cours de dégagement assez bas, ne permet pas l‘écoulement de l’intégralité du disponible.

Dernière modification lemercredi, 13 mars 2019 13:11
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