Boulogne
Le port de Boulogne/Mer connaît une légère reprise d’activité avec les 1ers retours de vacances. Même si les apports restent mesurés, la représentativité s’étoffe. Elle reste cependant inégale selon les espèces en termes de tonnage. Le maquereau et la seiche sont ciblés, avec des arrivages réguliers maintenant la stabilité des prix. La sardine et le barbet complètent les arrivages mais en moindre quantité. Le milieu de semaine voit quelques apports d’encornet, qui connaît une forte hausse des prix (au-delà de 12 €/kg) devant la diminution des volumes à l’approche du week-end, compensés par des arrivages plus généreux de seiches. Il est signalé quelques perturbations logistiques en fin de semaine avec peu d’expédition vers l’Espagne, en raison de la tenue du G7 à Biarritz. Les arrivages de merlan sont par contre en retrait et peu valorisables car essentiellement de petite taille. L’arrêt des bateaux est toujours palpable même si certains reprennent progressivement leur activité. Avec des conditions météos favorables, le commerce de villégiature est satisfaisant, contrairement à ce qui prévaut en zone urbaine. Le travail de certains mareyeurs est à flux tendu, et les réassorts en rayon demeurent prudents face à une demande encore trop timide. A l’importation, les quantités importantes de lieu noir et de merlu constituent l’essentiel des espèces travaillées. Les autres espèces habituelles sont en retrait, et les prix logiquement fermes, en l’absence de divers. Les mareyeurs composent avec une disponibilité contrariée par des arrivages globalement déficitaires.
Rungis
L’activité sous la halle marque un nouveau ralentissement cette semaine. La fréquentation, par les acheteurs, du marché de Rungis est au plus bas de l’année. Seules quelques ventes résiduelles vers le détail traditionnel se joignent au flux des commandes, lui-même assez réduit. L‘essentiel des ventes de poisson frais se réalise actuellement sur les côtes du pourtour métropolitain où résident les consommateurs pendant l’été. Ce déplacement de l’activité avec les estivants s’accompagne d’un recul significatif des apports sur les marchés intérieurs qui permet un relatif soutien des cours malgré une demande au plus bas de l’année. Certaines espèces ou produits, trop peu représentés, profitent même d’une nette élévation des cours. C’est le cas pour la raie, la lotte et pour une bonne partie des filets frais. En fin de semaine, les cours de dégagement sont très bas et permettent l’écoulement quasi complet des resserres.