
Boulogne sur Mer
La météo reste instable, mais les épisodes venteux ne font pas l’actualité cette semaine, ce qui a permis des pêches plus sereines. Les sorties des chaluts et des senneurs sont plus régulières. Les débarques demeurent cependant peu diversifiées pour n’offrir que du merlan et du maquereau en termes de représentativités. Avec un commerce en dent de scie et sans réelle visibilité sur la fréquentation en magasin du fait de l’actualité, des prix relativement soutenus en début de semaine fléchissent à l’approche du week-end. L’offre disponible est écoulée sans difficulté vers les enseignes de la distribution, intéressées par des prix beaucoup moins soutenus. Le prix du maquereau fléchit entre 1 € et 1,20 €/kg pour tenter de répondre à une offre espagnole compétitive. Ces apports sont complétés par des arrivages plus modestes de roussette et de tacaud moins séduisants en termes de prix, tout comme l’encornet vendu à la criée entre 9 € et 13 €/kg et le barbet entre 8€ et 9 €/kg. Avec 2 rotations, la pêche hauturière propose l’inévitable lieu noir et dans de moindres quantités du merlu et de l’églefin. La saison de la coquille se poursuit avec des arrivages importants qui maintiennent un cours situé entre 2 € et 2,50 €/kg et intéressant davantage le marché de la surgélation. Les mareyeurs peuvent également compter sur quelques débarques de sole et de carrelet. Source : FranceAgriMer, Service Service Analyse économique des filières Unité pêche et aquaculture D’après les cotations réalisées par Le Réseau Nouvelles des Marchés (DRAAF) Même si les volumes sont insuffisants, ils progressent tout comme le prix. L’activité à l’importation suit cette tendance avec également une amélioration des arrivages et du divers, qui permets aux fileteurs de trouver majoritairement du lieu noir, du lieu jaune et du merlan vidé, avec des prix abordables au vue des disponibilités suffisantes pour couvrir la demande auprès des distributeurs (2 €/kg pour le lieu noir de grosse taille ; 4 €/kg pour le lieu jaune). Ces espèces sont rejointes par le cabillaud et l’églefin plus rares. Le commerce est globalement assez actif, mais épisodique, tout comme le commerce à l’exportation qui voit des marchés plus fermés, notamment vers l’Italie du Nord en raison de l ‘épidémie du Covid-19.
Rungis
Les ventes sont fluides sous la halle en début de semaine. La demande est importante en produits de consommation courante vers la restauration collective. Les cours sont fermes dans l’ensemble notamment en saumon frais. Il faut attendre la fin de semaine pour constater un réel départ des ventes en poissons de la marée fine. L’offre est relativement limitée dans ces produits. Les cours sont soutenus.