
Le 16 juillet 2015, la nouvelle grille des salaires est parue au journal officiel. Chacun se doit de l’appliquer.
Le salaire minimum est établi sur la base de la valeur qui est fixée 1 585,69 € pour une durée de 151.67 heures de travail mensuel correspondant au coefficient 135.
Les apports hauturiers restent corrects dans l’ensemble. Ainsi, les poissons non-saisonniers tels la lotte, la raie sont peu chers. Le cabillaud, en revanche, est rare donc onéreux, à l'inverse du lieu noir. Les apports côtiers sont très modestes. Les prix du bar, du rouget, du Saint-Pierre, de la sole et du turbot s’établissent par conséquent à des niveaux fort rémunérateurs. En sardine, les volumes débarqués sont généreux. Du fait de la levée du blocage du Tunnel sous la Manche, les arrivages en provenance d’Irlande sont redevenus plus réguliers. L’approvisionnement en langoustine demeure exceptionnellement important pour la saison mais les cours se maintiennent à un niveau convenable et augmentent en fin de semaine. En langoustine glacée, la débarque est minime. L'offre est abondante en tourteau mais grâce à une demande dynamisée par la saison estivale, les tarifs sont fermes. Les prix du homard sont élevés pour la saison en raison de la faiblesse des volumes disponibles.
Cette semaine, l’activité des opérateurs bretons a été compliquée. Les problèmes logistiques et les destructions importantes de marchandises causés par les manifestations d’éleveurs, se sont conjugués avec des apports limités sur les criées. Cette baisse de volume est due à l’arrêt de nombreux bateaux et à la réorientation d’autres pour la campagne de thon germon qui démarre très lentement avec des pêches très faibles. Pour une grande majorité des espèces, les prix sont en hausse et se situent à des niveaux élevés voire très élevés pour les poissons de la pêche côtière comme le bar, la sole et le turbo. A l’import, la situation est identique avec une offre restreinte et des prix élevés. La demande a été perturbée, elle aussi, par les évènements et elle a été freinée également par les prix élevés. En langoustine, les volumes débarqués ont nettement diminué, ce qui a provoqué une remontée des cours à un niveau correct. En crustacés, la demande se développe et elle est en équilibre avec l’offre, ce qui permet un commerce régulier et des prix fermes. En homard, malgré des prix élevés en raison de volumes disponibles restreints, les besoins restent soutenus.
Union Nationale de la Poissonnerie Française
6, Rue des Frères Montgolfier - ZA La Tourelle 2
22400 Noyal
Tél : 09 81 44 44 43